Session d’accueil, Février 2025

On lance une session d’accueil

Pendant tout le mois de février, on organise l’accueil de nouvelles personne dans le collectif : moment d’accueil interperso, formations, discussions sur les trucs qui t’intriguent dans le collectif, etc…

Cette année, la FRAP a décidé de plus accueillir les gens dans le collectif n’importe quand ! On avait l’impression qu’on arrivait pas a bien accueillir, former et mettre en confiance les gens qui entraient dans le collectif !

Du coup, après la session d’accueil de septembre, on lance un nouveau moment pour accueillir des gens ce mois de février ! L’idée, c’est vraiment que dès mars, tu puisse te sentir de proposer des trucs à tout le monde, et comprendre ce qui se fait dans le collectif !

Cette année, la FRAP a décidé de plus accueillir les gens dans le collectif n’importe quand ! On avait l’impression qu’on arrivait pas a bien accueillir, former et mettre en confiance les gens qui entraient dans le collectif !

Du coup, après la session d’accueil de septembre, on lance un nouveau moment pour accueillir des gens ce mois de février ! L’idée, c’est vraiment que dès mars, tu puisse te sentir de proposer des trucs à tout le monde, et comprendre ce qui se fait dans le collectif !

Et puis, on a déjà pas mal avancé sur nos envies jusqu’à juin, alors histoire que t’ais un avant goût :

  • Ecriture d’un texte antipsy sur comment se demerder quand on est zinzin
  • Diffusion d’un texte sur la gestion des agressions dans les milieux de gauche
  • Cortèges dans des manifs (Pride, …)
  • Mois anti-repression : déplacement collectif, boxe libre, formation et discussion sur les outils répressifs
  • Orga de grosses fêtes pour donner des thunes à des groupes qui en ont besoin !

Et tout plein d’autres trucs mais t’en sauras
plus si tu vieeeens !

Allez, on s’attrape !

Bonne année 2022 !

La FRAP (Front Révolutionnaire Anti Patriarcal) s’est créée l’année dernière et même si ce qu’on a fait en 2021 est loin d’être parfait et suffisant, on est content.e.s d’avoir réussi à monter cette orga sur la ville de Rennes.

A la FRAP, ce qui nous rapproche, ce n’est pas le fait d’être trans, pédé ou gouine mai c’est le fait d’avoir subi du cishétérosexisme. Notre but n’est pas que les trans pédés gouines soient intégré.e.s dans le système; on a envie de contribuer à désintégrer ce système.

Créer des « espaces safes » ne suffira pas.

Les opressions que nous subissons sont sytèmiques. Les « espaces safes » ne s’attaquent pas au système. On en a assez de s’indigner, on est l àpour s’organiser. 

En 2022, on essaiera d’être les plus présent.e.s possible. De contribuer au rapport de force avec toutes les personnes et orgas qui sont dans notre camp. 

En 2022, on essaiera de faire converger au maximum les luttes, parce que nous avons le même ennemi et parce que même ennemi, même combat. 

En 2022, nous nous battrons contre le patriarcat et chercherons à construire non pas une position mais un front. 

A celleux qui défendent et entretiennent ce système capitaliste, raciste et patriarcal : nous n’avons plus peur de vous. 

Ami.e.s trans pédés gouines de Rennes, si vous voulez vous organiser, rejoignez-nous!

Bonne année ! 

Extrait de « repolitiser la non-binarité et le genre »

Nous avons choisi de partager ce texte issu du blog Dédale d’idée car il s’agit d’un des textes foncateurs de la ligne politique de notre collectif.

« Les positions non-binaires (et LGBTQI plus largement, d’ailleurs) gagneraient à sortir du schéma identitaire pour retourner à des bases sociales, politiques, priorisant les conditions matérielles d’existence, les oppressions et les violences. Se limiter à des questions identitaires, n’apporterait des solutions (dans le cas où des changements seraient faits) que pour les plus favorisé.e.s, ceulles dont les problèmes se limitent à leur identité et le rejet de celle-ci par le reste du monde. Qu’en est-il des violences, des inégalités, des injustices, des mort.e.s ?

Le mouvement de lutte LGBTQI, s’il a bien lieu, doit se faire avant tout pour (et même par) les victimes les plus touchées, les plus dévalorisé.e.s, les pauvres, précaires, racisé.e.s, handicapé.e.s, malades, migrant.e.s, les queers, travailleur.se.s du sexe, prisonnier.e.s, toxicos, séropos, gros.se.s, moches, freaks, tou.te.s les non-conformes, même aux normes présentes au sein de la communauté queer. 

Les revendications queer ne doivent pas se limiter à ce que les LGBTQI blanc.he.s, riches, valides et déjà favorisé.e.s et dans des situations stables par ailleurs ne soient plus victimes d’oppressions. C’est bien souvent ce que proposent déjà des institutions se revendiquant progressistes : du capitalisme rose, de l’homonationalisme, du pinkwashing libéral à base de larmes de Trudeau et de passages piétons couleur arc-en-ciel. Des actions suffisantes pour se faire bien voir des LGBTQI mais sans conséquences réelles et concrètes, satisfaisant une élite queer tandis que le reste de la population souffre du reste de ces politiques. 

L’objectif à viser serait plutôt celui d’une révolution queern où les inégalités, les discriminations, les injustices, et les oppressions de genre, de sexualité et toutes les autres (classe, race, etc.) prennent fin pour l’ensemble de la population, pas seulement les plus aisé.e.s.

C’est pourquoi l’identité et toutes les formes individualisantes de la communauté queer ne doit pas être au centre de ses combats.

Pour que les personnes non-binaires puissent lutter parmi les personnes LGBTQI en tant que groupe cohérent et porteur de revendications, il faudrait oublier (au moins sur le plan politique, le plan individuel est secondaire) les questions d’identité et revaloriser celles des conditions matérielles d’existence, l’aspect social, là où se jouent les schémas oppressifs. »

lien du site : Dédale d’Idées — Repolitiser la non-binarité et le genre